Important : Pour des raisons de confidentialité, de conservation, de sécurité (etc) je ne donnerais pas la localisation de cet endroit. Merci de votre compréhension. Cette page est composée de deux visites. La première date du 6 Février 2016, la deuxième date du 18 Septembre de la même année. Cliquez ci-dessous pour les lire.

PREMIERE VISITE (06/02/16) --- DEUXIEME VISITE (18/09/16)



Des fois on croit connaitre à peu près tout d'un lieu abandonné. Pas son histoire sur le bout des doigts bien sûr, mais ce qu'on peut y admirer  : chaque recoin, chaque pierre, chaque chemin etc. Et puis, un beau jour, un lecteur (merci Jules !) vous écrit et vous dit «Hey, je sais pas si tu le savais, mais il y a des colonnes sur place. Pas celles juste à coté du manoir hein, ni celles sur l'île, non non, d'autres, carrées, dans la forêt.»

En lisant ce message, j'étais un peu dubitatif. D'autres colonnes ? Pourtant il me semblait avoir ratissé le lieu. Du moins, les environs du manoir, pas la grande forêt juste à coté que je n'ai jamais exploré car... car c'est une bête (et grande) forêt, me disais-je. Suite à ce premier message, Jules (c'est son prénom) m'envoya des photos des fameuses colonnes. Et c'est ainsi que je me retrouvais à explorer une fois de plus le Domaine des III Colonnes. Etant venu avec une personne ne connaissant pas les lieux, je fis le circuit «classique» : d'abord le premier manoir bien ruiné, puis les écuries, magnifiques en ce début d'après-midi d'hiver avec cette belle lumière dorée dans la cour.



Sortis des écuries, nous nous dirigeâmes vers le grand et beau manoir. L'occasion de voir qu'en hiver, lorsque les orties et les ronces ont disparu, le parc est entretenu, et plutôt bien. On peut se promener tranquillement, et arriver en quelques minutes au grand manoir. Tiens, un arbuste près du grand platane se couvre de pétales blancs, et de petites fleurs émergent doucement... Au loin le manoir est toujours aussi sublime malgré son triste état.





Une fois près de la majestueuse batisse, je suis les indications de Jules pour trouver ces «nouvelles» colonnes. Après quelques minutes de marche à travers la forêt, je dois bien me rendre à l'évidence : je ne connais pas aussi bien le site que je ne le pensais...



Devant moi se dressent de curieuses colonnes carrées, certaines debout, d'autres brisées ou couchées sur le sol. La végétation poussant comme elle veut ici - et depuis longtemps - il est difficile de se faire une idée de ce que l'on est en train de visiter. Des arbustes (et même arbres) ont élu domicile ici depuis longtemps. Certains sont couchés - peut-être à cause de la tempête de 1999 ?



Les colonnes sont toutes en brique rouge recouverte de béton sauf à leur base et à leur sommet. Sur certaines trônent encore d'antiques poutres remontant à... remontant à je ne sais pas quand, seule une petite recherche sur Géoportail m'apportera des informations. Je pense que les poutres devaient être plus larges à l'époque, et que les intempéries les ont érodées. Je remarque un grillage (très ancien lui aussi) encore accroché à certaines colonnes, comme si on avait voulu tendre un filet entre elles.



Sur la photo ci-dessous on voit bien sur la colonne de gauche de vieux clous plantés dans le revêtement en béton, installés ici pour permettre au lierre de se développer, en grimpant le long du grillage ? Un liseré a été pratiqué tous les 30 centimètres sur cette colonne, pour faire croire qu'elle est constituée de plusieurs blocs de pierres posées les uns sur les autres. Cette première indication de «faux» me fait immédiatement penser aux colonnes présentes sur l'île, «fausses» elles aussi, puisque faites de béton et non de pierre comme le seraient de vraies colonnes antiques. Une fausse ruine sur l'île, pourquoi pas une fausse «ruine de temple» à cet endroit ?




Ci-dessous, une autre découverte : de curieuses barrières en bois bien recouvertes de mousse. Une indication sur le caractère peut-être jardinier/bucolique du lieu. En les voyant, je pense à une sorte de jardin caché, mais en remarquant qu'une partie du sol est surélevé à cet endroit, formant une sorte de scène, je pense à un autre type de construction assez particulier : un théâtre de verdure.




La végétation sur le site empêche de se faire une idée claire de la topographie du site mais, en en faisant trois ou quatre fois le tour, on distingue nettement que l'estrade, les petites marches permettant d'y acceder et les colonnes semblent ceinturer le site. Pour découvrir ce qu'est un théâtre de verdure, je ne saurais trop vous conseiller de lire Wikipedia ou cette page.




Ci-dessous, des cartes postales anciennes de théâtres de verdure. Scène, colonnes, espace où poser des chaises : la ressemblance est assez frappante. Attention, il ne s'agit pas du même lieu, ce n'est qu'un exemple, mais ça date de la même époque (début 1900), ce qui indique que ce pourrait bien être un théâtre de verdure.






L'exploration continue : d'autres colonnes sont bien visibles, certaines recouvertes de lierre, d'autres carrément en cinq ou six morceaux écrasés au sol, recouvertes de mousse, au point qu'on peut les confondre avec des pierres ou des rondins.










Sans ces briques rouges, le lieu aurait un petit coté Temple d'Angkor Vat assez sympathique...








Petit plan rapproché sur le grillage que l'on trouve à quelques endroits, ainsi qu'une jolie chaîne (possedant une très jolie couleur vert-de-gris) dont l'utilité m'échappe.




Ci-dessous, des photos des deux seuls endroits où des poutres (enfin, ce qu'il en reste) sont visibles. Une poutre est située sur l'estrade, l'autre est à une des deux entrées du théâtre. Je m'étonne qu'il n'y ait pas de petite barrière ceinturant le tout, mais bon, peut-être a-t-elle disparu ?








D'autres photos montrant qu'il est assez difficile d'identifier toutes les colonnes tellement elles sont recouvertes de mousse. Là nous sommes en hiver, je n'imagine même pas ce que ça doit être en été avec toutes les plantes, la végétation etc.






La visite était finie, j'avais finis mes photos, j'avais dessiné sur un papier le plan des lieux, l'emplacement des colonnes, celles avec des poutres, celles sans poutres... Je m'apprêtais à partir quand tout à coup au loin, une curieuse forme retient mon attention. Je me disais «Tiens, c'est marrant, les branches enchevêtrées forment une sorte de silhouette humaine recouverte de mousse...» Et puis, intrigué par la forme, je m'en approchais peu à peu jusqu'à découvrir...




Une statue ! Une magnifique statue recouverte de mousse à peu près partout. La découverte était trop magique pour être vraie. J'étais venu voir de «simples» - mais nouvelles - colonnes, je découvre les restes d'un théâtre de verdure, et juste à coté, une statue que je ne connaissais pas, et assez sublime avec toute cette mousse.




En explorant l'île quelques mois auparavant grâce à un canot gonflable nous avions découvert une statue dont nous ne soupçonnions même pas l'existence, et là, bim, une nouvelle statue apparaissait dans cet ancien théâtre de verdure. Un coup de chance incroyable, et encore plus beau avec ce contraste entre la mousse et les feuilles mortes. Ci-dessous, un gros plan montrant que la statue a pris cher depuis tout ce temps. Le béton s'est désolidarisé et on aperçoit la structure métallique à l'intérieur. C'est un peu la même chose que pour la statue présente sur l'île aux trois colonnes.




Je me suis un peu rapproché du visage de la statue pour essayer d'en capter des détails intéressants malgré toute cette mousse. Peut-être qu'en été cette mousse est absente et on peut voir un peu mieux le visage ? Il faudra revenir pour voir ça.








Une fois chez moi, j'ai regardé dans mes cartes postales anciennes si cette statue n'était pas présente ailleurs sur le site. En vérifiant, il apparaît qu'il s'agit d'une statue faite précisément pour figurer là où elle est. Sa présence dans ce théâtre de verdure loin du manoir lui a apparemment un peu sauvé la vie, elle n'est pas ravagée comme celle que l'on peut voir dans la cloître du manoir... Peut-être y en avait-il une deuxième, à une emplacement symétrique ? Après avoir fouiné un petit peu, il n'y a pas de deuxième statue, même pas de deuxième socle, en fait.




Ci-dessous, les seules vues aériennes à peu près intéressantes que j'ai pu trouver. Pour la première, datant de 1934, gros pas d'bol, le théâtre est coupé à moitié car il déborde de la zone couverte par la photo. On peut cependant voir des traits blancs (les poutres situées au sommet des colonnes) ainsi que la zone intérieure du théâtre, un peu plus claire que le reste, signe qu'il y avait surement une petite pelouse ou du gravier. En creusant un peu le sol à cet endroit, on devrait vite être fixé sur la présence (ou absence) de graviers.

Sur la vue aérienne de 1949, les traits blancs sont devenus noirs, ce qui laisse supposer que du lierre pousse sur toutes les poutres ceinturant le théâtre. On remarque également que la ceinture est un peu plus visible qu'avant : peut-être des buissons ? Sur la vue de 1954 le centre du théâtre semble à l'abandon, des formes noires (buissons) étant visibles. Le manoir ayant été abandonné dès la fin de la guerre, il est logique que le centre du théâtre ait l'air d'être envahi de végétation. Par la suite, toute une forêt s'est developpée autour du théâtre.




Ci-dessous, le cadastre actuel, mentionnant l'emplacement du théâtre. Le petit chapeau se détachant du rectangle est l'estrade. Les pointillés ne sont là qu'à titre informatif, il ne s'agit pas du tout de l'emplacement des colonnes, des poutres etc.



Ci-dessous, je me suis amusé à reconstituer le plan du théâtre de verdure d'après ce que j'ai pu relever sur place. La partie centrale (le rectangle) ne contient rien, c'est juste là où les chaises devaient être installées. La partie plus claire est l'estrade, où l'on accède via quatre minuscules escaliers que vous avez vus plus haut.

Les points blancs sont les colonnes (debout, couchées ou en morceaux), et les deux barres blanches sont les deux poutres encore debout, juchées en haut des colonnes. J'ai fait quatre ou cinq fois le tour des lieux et ai probablement pu manquer d'autres colonnes à cause des feuilles mortes, de la mousse etc.



Ci-dessous, la même vue que juste avant, mais j'ai superposé la vue partielle de 1934 pour se faire une meilleure idée de la tête qu'avait le lieu.



Ci-dessous, un dessin maison. J'ai pris la liberté d'imaginer que toutes les poutres de l'estrade étaient alignées de la même façon selon une règle : «une poutre pour deux colonnes». Mais peut-être en était-il différemment à l'époque, sans carte postale c'est dur de juger. Il y avait aussi probablement des buissons et d'autres barrières en bois comme sur l'estrade, et possiblement des poutres sur les colonnes latérales, mais en tout cas voilà à quoi ça ressemblait grosso modo. Vous pouvez cliquer sur le dessin pour le voir en plus grand.



DEUXIEME VISITE (18/09/16)

Début mars je reçois un mail m'informant de deux choses que je n'avait pas vues en visitant le Domaine des III Colonnes. Premièrement : une manivelle située dans le théâtre de verdure. Deuxièmement : un étrange pigeonnier dont je ne connaissais pas du tout l'existence. Les choses étant ce qu'elles sont, ce n'est que fin septembre que je suis revenu pour voir en détails ce pigeonnier (qui est en fait une citerne) et cette fameuse manivelle. Voici le récit de cette visite qui s'est déroulée lors des Journées du Patrimoine.

J'arrive à la Mairie à dix heures. Dans la salle polyvalente, personne à part trois ou quatre personnes travaillant sur place. J'entre, souhaite le bonjour à tout le monde, puis me dirige vers des grilles où sont accrochées divers documents qui excitent ma curiosité, et que je reconnais pour la plupart, ayant écumé de nombreux sites de cartes postales anciennes. Je connais la majorité des archives présentées, mais certaines images attirent mon regard, ne les ayant encore jamais vues. Je demande si je peux faire des photos : «Oui, aucun souci !»



M'approchant pour voir de plus près les précieuses photocopies couleur (que j'essaye de bien prendre en photo pour mes archives) un monsieur et une dame de la Mairie me rejoignent et me font la visite, me disant : «Alors, ça c'est le premier manoir très délabré, ça c'est le grand manoir à coté du lac�» Je ne leur dit pas que je connais bien le site, le visitant environ deux fois par an depuis 2011. Je les laisse continuer. Ca fait des années que je récolte des informations sur Internet, je suis trop heureux d'être aujourd'hui en présence de personnes «réelles» partageant mon intérêt pour ce lieu.

Au bout d'une dizaine de minutes, à force de leur poser des questions sur des aspects particuliers du site, des détails et des dates, je leur dit que je suis déjà venu plusieurs fois. Je ne mentionne pas le caractère illégal de ces visites mais après tout nous sommes dans un lieu «neutre», et la discussion est trop intéressante d'un point de vue historique pour s'arrêter sur la raison pour laquelle je connais si bien le site. Je leur parle du premier manoir, des écuries, du grand manoir, puis j'en arrive au fameux théâtre de verdure et sa «Dame Verte» (ci-dessous) endormie juste à coté.



Je sens alors un étonnement dans leurs yeux en leur parlant du théâtre. L'évocation de la «Dame Verte» étant un peu floue, je précise mon propos : «Vous savez, les colonnes dans la forêt avec la statue recouverte de mousse.» Réponse : «Aaaaah ! Mais ce n'est pas un théâtre ça, c'est un tennis !» Stupéfaction. Un tennis ? Tout va alors très vite dans mon esprit. Je revois dans ma tête la photo de la manivelle qu'un internaute m'avait envoyée en mars et je me dis «A quoi peut bien servir une manivelle dans un théâtre de verdure... Bon sang mais c'est bien sûr ! Une manivelle pour tendre le filet d'un court de tennis évidemment !» J'étais à mille kilomètres de la vérité, mais en même temps, en comparant avec des photos de théâtres de verdure datant de la même époque, il y avait une certaine ressemblance...

Peut-être que je «voulais» que ce lieu soit un théâtre. Un théâtre c'est romantique, c'est poétique... J'ai alors un peu honte de moi, ayant l'impression d'avoir agi de la même manière que les gens qui viennent enregistrer des sons dans des endroits abandonnés, et les interprètent évidemment comme des sons étranges, troublants et paranormaux, puisque c'est ce qu'ils sont venus chercher. J'apprends qu'il existe une photo de ce court de tennis avec des gens jouant dessus, mais elle n'est pas disponible actuellement. Un jour peut-être.

Nous continuons à parler de la «Dame Verte», et une personne s'approche alors de moi en me disant «Vous l'aimez bien cette statue ? Alors regardez par la fenêtre, ça va vous plaire.» Je jette un coup d'oeil dans la cour de la Mairie et aperçoit alors... La statue ! Debout et nettoyée ! Je demande si on peut la voir de près : «Oui oui bien sûr, suivez-moi, on l'a sorti exprès pour les Journées du Patrimoine !» Une fois dans la cour, c'est non sans une certaine émotion que je redécouvre la Dame Verte.









Bien sûr qu'elle était belle avec sa mousse verte, bien sûr qu'elle était romantique de part son emplacement assez protégé du reste du domaine, mais en la voyant en début d'année j'avais peur de tomber un jour sur une photo de la statue brisée ou avec les yeux tagués en rose fluo... Ceci n'arrivera jamais, elle restera splendide et à l'abri des vandales. C'est une bonne chose.

Au fil de la discussion j'apprends que cette statue est une reproduction en béton armé de la «Baigneuse Allegrain». L'originale se trouve au Louvre. Inspectant le socle de la statue, je remarque une inscription : «C G Allegrain Fecit 1767 », qui peut se traduire par «Faite par Christophe Gabriel Allegrain en 1767». Une page de Sotheby's montre cette statue avec la même inscription ici. Merci Sophie !







J'enchaine en leur montrant la photo de la statue (quand elle était toute verte) dans mon smartphone et leur demande s'ils comptent également sauver celle sur l'île. Un monsieur me dit alors «Oh il n'y a rien sur l'île, d'ailleurs les colonnes ont été dégradées, elles ont même perdu leur sommet avec les décorations...» Très diplomatiquement je lui explique que je suis venu avec des amis visiter cette île l'année dernière, et leur montre la page avec la photo du bateau gonflable, les colonnes (qui sont en fait intactes) et surtout, la magnifique statue que nous ne nous attendions pas du tout à découvrir sur place. Une dame de la Mairie dit alors «C'est magnifique ! Par contre pour la sortir de l'île il va falloir construire un pont.»

Une personne voit la statue et s'exclame : «Oh mais c'est la Baigneuse Falconet ! Elle est au Louvre !» Effectivement c'est bien la même. Nous avons donc deux informations : la statue à coté du tennis (et aujourd'hui sauvée) est une copie de la "Allegrain" tandis que celle sur l'île (ci-dessous) est une copie de la "Falconet".



On me demande si je suis architecte ou archéologue, du coup je me présente, je parle du livre «Urbex», du fait que j'ai raté les Journées du Patrimoine l'année dernière et que je ne voulais pas rater ça cette année. «Oh vous avez raté l'expo de l'année dernière ? Venez dans mon bureau que je vous montre ce que vous n'avez pas pu voir, c'est à peu près la même chose que ce qui est exposé aujourd'hui mais y'a des trucs en plus, on a retracé tous les différents propriétaires...» Je monte à l'étage et contemple plein de documents, d'images.

Une fois terminée cette instructive et chaleureuse visite à la Mairie, je me dirige vers les deux choses que je suis venu voir : la citerne, puis la manivelle. Mon compte-rendu de la citerne se trouve ici. Une fois la visite de la citerne terminée, je me dirige vers le théâtre/tennis. Le lieu n'a pas changé depuis le début d'année. Je distingue juste le chemin créé par la remorque lorsque les ouvriers sont venus chercher la statue. Il n'y a qu'à suivre les empreintes et me voici face à son ancien emplacement. Sachant que le lieu est en fait un tennis, les détails me sautent aux yeux : porte metallique, grillage...



Ca fait bizarre de contempler le trou ci-dessous, un léger sentiment de frustration m'envahit : cette statue toute verte était fantastique à contempler et photographier, même en ne l'ayant vue qu'une fois dans cet état. Cependant ce sentiment se dissipe très vite au profit d'un autre : cette statue a été sauvée, et mieux vaut une statue sauvée qu'une statue vandalisée ou volée.



Je découvre la fameuse manivelle. Fixée sur un piquet en béton armé, je me sens bien con à ne pas l'avoir vue lors de ma première visite. Je prends le temps de tourner autour, de contempler l'antique mécanisme complètement rouillé - et centenaire, puisque très probablement construit en même temps que le grand manoir.







Regardant dans la direction opposée du piquet à la manivelle, je découvre son frère jumeau, identique mais sans la manivelle. A la place, des crochets indiquent l'emplacement où était fixé le filet.



Ma visite est à présent terminée, et je suis très heureux de m'être déplacé pour cette Journée du Patrimoine. J'ai appris plein de choses, j'ai rencontré des gens, noué un premier contact...Qui sait ce que réservera l'avenir ? En attendant d'avoir de plus amples informations, voilà ci-dessous une version modifiée du dessin plus haut.