Important : Pour des raisons de confidentialité, de conservation, de sécurité (etc) je ne donnerais pas la localisation de cet endroit. Merci de votre compréhension.

Cette visite peut être facilement classée dans la catégorie de lieux qui ont déjà été visité 1000 fois, vandalisés, tagués etc. Une catégorie pas bien reluisante, vous êtes prévenus. Je connaissais un peu l'état du lieu avant de venir, mais, comme d'habitude, j'aime voir les choses par moi-même pour voir s'il n'y a pas des trucs intéressants qui n'auraient pas été aperçus par de précédents visiteurs. Une fois sur place, après être entré de manière on ne peut plus facile (ce qui explique l'état du lieu), la première chose que je vis fut trois personnages bien connus : Homer Simpson, Krilin et Cobra. Une ambiance colorée tout en jaune et orange qui contraste pas mal avec l'environnement blanc, gris et vert...







Avant d'entrer dans l'ancienne maison de retraite, mes yeux s'arrêtent sur de nombreux livres au sol, probablement jetés par la fenêtre par des gens ne les ayant pas aimés, enfin c'est ce que j'aimerai croire. A coté, plein d'autres objets trainent par terre, humides, tristes et rouillés.





Toujours avant de pénétrer dans le vieux bâtiment, nous faisons le tour des lieux histoire de mieux appréhender la forme de ce que nous allons visiter, du moins en ce qui me concerne car Yxelle est déjà venue. Partout, des fenêtres brisées, des objets projetés au sol, partout du pillage, partout des dégradations.



Une fois le tour fait, nous entrons par le sous-sol. Progressant à la lumière de nos lampes, nos pieds foulent des planches, des restes de faux plafond, du verre brisé etc. Sans surprise, le carnage est de mise, mais étonnamment il reste encore plein de petits détails à voir, voire même des choses assez volumineuses qui n'ont semble-t-il pas intéressé les pilleurs ou les vandales, à commencer par... des peluches ! De nombreuses poupées/peluches sont encore là, achetées mais aussi pour certaines patiemment tricotées, sûrement offertes par les familles des pensionnaires ou tricotées sur place.









Direction le rez-de-chaussée pour pouvoir explorer sans trébucher sur des câbles ou des débris. A ce niveau de la maison de retraite, même spectacle : vandalisme, tags etc. Un spectacle triste et monotone heureusement ponctué de quelques détails à certains endroits. La pièce la plus intéressante de ce niveau étant la grande et sombre salle à manger aux fenêtres condamnées.









Deuxième étage : toujours aussi fracassé avec des trucs trainant encore un peu partout. J'aime bien les numéros des chambres, encore aux portes, et surtout la petite poupée tricotée main, posée sur une chaise à un endroit stratégique (sûrement une mise en scène), mais donnant un peu de vie à cette visite.











Ci-dessous d'autres photos de cet étage.











Juste au-dessus de la salle à manger, une pièce présente un relatif intérêt de par sa forme arrondie, et les nombreuses choses qui y trainent encore. Des objets qui étaient déjà là avant (livres) mais qui ont aussi été amenés (alcool) par les ados du coin ayant choisi cette partie de la maison de retraite comme squat tranquille.









Ci-dessous, Popeck, et après, un sublime «NOUS VOUS BAISO», l'auteur ayant mal jaugé la place qu'il lui restait pour écrire son subtil message destiné aux autres visiteurs. Y'a-t-il chose plus marrante au monde que l'agressivité désamorcée par un simple manque de place ?



La visite continue et se termine sans rebondissements, le lieu n'étant pas particulièrement extraordinaire à la base, et ayant été très dégradé. Le fait d'avoir déjà visité des bâtiments assez proches (Hôpital des Trois Oursons, Hôpital de la Mouche Collée etc) procure une sensation de déjà-vu sans saveur. Mais au moins le fait d'y être allé moi-même fait que je sais comment c'est.



























Niveau histoire, la maison de retraite semble avoir fermé entre 2003 et 2008. La première vue aérienne montrant le bâtiment date de 1947. Je ne sais pas si c'est la qualité de l'image qui fait ça, mais on dirait qu'à l'époque le bâtiment ne possède pas deux ailes comme aujourd'hui. Il faut attendre 1956 (deuxième vue ci-dessous) pour que le bâtiment ait la forme qu'on lui connait en 2017.



Ci-dessous, une jolie vue de 1981.

Les vues suivantes n'apportent pas vraiment d'informations pertinentes. La dernière vue montrant des voitures garées autour de la maison de retraite date de 2004 (voir ci-dessous). Juste après, le lieu en 2014. Fin de la visite !