Important : Pour des raisons de confidentialité, de conservation, de sécurité (etc) je ne donnerais pas la localisation de cet endroit. Merci de votre compréhension.

Situé juste à coté d’un autre lieu abandonné présenté sur ce site, voilà un bâtiment étonnant. D’habitude les écuries ne sont pas des édifices particulièrement intéressants, c’est rare qu’il y ait quelque chose qui se démarque. Ici, trois choses méritent de placer ce lieu sur ce site : une toiture plutôt jolie, plusieurs couleurs et surtout, des boxes sympathiques. Elles ne valent pas celles du Domaine des Trois Colonnes, mais c’est cool quand même. Ci-dessous, voici le bâtiment tel que je l’ai vu en arrivant, entouré de végétation.

M’approchant un peu plus près, voici le beau petit escalier menant à l’étage. Regardez-moi ce joli mélange de blanc, de jaune, de rouge, on ne voit pas ça tous les jours, non ? Et ce lierre qui envahit tout, quelle beauté. Allez, on va un peu explorer le rez-de-chaussée pour voir ce qu’il y a...

Deux lourdes portes donnent sur ce qui est l’ancien garage. Un garage qui n’en a plus que le nom : tout a été vidé, il ne reste rien à part une épave calcinée (une Aflasud Sprint, merci Fabian !) dont l’incendie a noirci les murs autour. Sur l'une des portes, une inscription «NADINE 1999» indique que des gens viennent ici depuis un bout de temps.

Ci-dessous, deux photos des boxes situées juste à coté du garage. La première photo montre un boxe un peu moins classe que le deuxième, qui possède un mobilier en bois plutôt joli. Au sol, comme partout sur ce site, des détritus jonchent le sol : journaux, bouteilles, canettes…

Les intempéries ayant fait leur boulot, la toiture est effondrée à de nombreux endroits, et le plancher de l’étage n’y a pas résisté. Planches pourries, poutres menaçant de tomber un peu partout, mousse, arbustes poussant sur le toit : ici il n’y a malheureusement plus rien à sauver.

Ne m’attardant pas trop à ce rez-de-chaussée dévasté, je fais le tour de l’écurie et découvre un autre escalier, en béton celui-ci, et situé à l’opposé de celui en bois aperçu au début. Juste derrière, une petite citerne rouillée et trouée abrite des petites plantes poussant ici tranquillement. Je m’attarde un peu devant ce joli spectacle avant de gravir les marches menant à l’étage.

Nous voici à présent en haut. Un long couloir dessert plusieurs chambres. Certaines contiennent encore du papier peint, d’autres sont vraiment ravagées par le temps au point qu’il n’y a plus grand-chose à voir (sans parler des risques de passer à travers le plancher). Retournant dans le couloir, je contemple ces jolies fenêtres rondes qui créent un contraste sublime entre la teinte grisâtre du lieu, et le lierre et l’atmosphère verdoyante de l’extérieur en cette journée ensoleillée. C’est probablement ce qu’il y a de plus beau à voir sur place.

Et voilà, visite finie. Je fais le tour du site histoire de voir ce qu’il reste à voir (une remise, un petit hangar…) puis me dit que ça serait cool qu’il neige à nouveau cet hiver, pour pouvoir mieux capter l’ambiance étrange de ce lieu comme l’a bien faite Noonshaku (troisième photo ci-dessous).

Ci-dessous une vidéo tournée sur place. Musique de Lone Runner !