Important : Pour des raisons de confidentialité, de conservation, de sécurité (etc) je ne donnerais pas la localisation de cet endroit. Merci de votre compréhension.

Comme pour le Palais de King Louie, je savais un peu à quoi m'attendre en me dirigeant vers cette friche avec Tiski. Enfin, pour être précis, je savais ce à quoi ne pas m'attendre, surtout : la grande usine avait été rasée et il faudrait se contenter des restes, à savoir deux maisons et un petit entrepôt. Mais avec de la chance il resterait sûrement des choses à voir, qui sait ? C'est donc sans s'attendre à grand-chose que nous nous dirigeâmes vers la première maison, ouverte aux quatre vents.



A l'intérieur, comme prévu, rien de fantastique, mais tout de même de beaux volumes admirablement mis en lumière par la lumière matinale. Ici et là, quelques objets trainent encore sur place. Des tags, de la dégradation, des traces de squat... Certaines pièces ont encore un joli charme grâce au papier peint ou aux vitres colorées.





Ci-dessous, le plan de la friche. En vert, ce qui reste.



Ci-dessous, la friche en 1978.
En vert, ce qui reste.





























Une fois la visite de la première maison terminée, direction la deuxième. Dedans, c'est à peu près pareil, mais certains détails changent. Végétation s'invitant dans les pièces du rez-de-chaussée, tête de chien (en plastique) dans l'escalier, beau rayon de lumière dans le grenier, et, surprise à la cave, un reste de Joyeux Noel !











Direction le petit entrepôt que l'on peut voir juste à coté. Comme prévu, encore une fois, plus grand-chose à voir sur place, mais un détail intéressant subsiste au plafond : des néons qui ont fondus suite à un incendie. Assez marrant, on dirait du marshmallow ?















Nous avançons quand même jusqu'au bout, et pour nous donner un peu de coeur à l'ouvrage, je nous motive en me disant qu'il y a forcément sur place un truc à voir, et que l'on trouve souvent dans ce genre d'univers très masculin : des posters de filles dénudées. Pièces après pièces nous progressons, scrutant un peu partout des signes de ces posters, et tout à la fin, victoire ! De beaux posters aux couleurs délavées nous tendent les bras, et en bonus, un livre un peu coquin a été oublié sur un bureau.