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Perdu entre quatre champs, un cimetière sombre petit à petit dans l’oubli. Plus de cercueils apparents au fond des caveaux, quelques noms identifiables à certains endroits, plus grand-chose en fait, à part un grand silence troublé par le chant des oiseaux, les cris des insectes et le bruissement des arbres. Tombes moussues, arbustes poussant partout, lierre encerclant certains caveaux, tout est envahi.



























Ce cimetière, bien que très petit (une dizaine de minutes pour tout visiter) ne se laisse pas faire si facilement. Il faut se faufiler entre les arbustes du niveau le plus haut du cimetière (qui est dans une sorte de pente) et faire attention à ne pas glisser sur les pierres glissantes si on ne veut pas finir au fond d’un caveau. Plus bas, la visite est assez simple, mais se faufiler entre les ronces, les orties et les hautes herbes en essayant de marcher le moins possibles sur des tombes (que l’on distingue à peine sous la végétation) n’est pas une chose aisée.



























Une fois la visite terminée, on s’en va en se disant que ce lieu doit être bien plus joli en automne, et probablement magnifique recouvert de neige en hiver. Un lieu à revisiter quand le vert aura cédé la place au jaune, au brun, au rouge... ou au blanc total.