Important : Pour des raisons de confidentialité, de conservation, de sécurité (etc) je ne donnerais pas la localisation de cet endroit. Merci de votre compréhension. |
Ce lieu, bien qu’assez vide, possède un certain charme : peinture qui s’écaille, ambiances colorées sympathiques, et quelques rares objets ici et là, du moins si on reste en surface. Parce qu’en fouinant du coté de la cave, ça vaut le détour... |
Nous voici à la cave. Pourquoi le lieu est-il assez vide alors qu’autant d’archives sont encore présentes à la cave ? Probablement car les "gens" qui ont vidé les lieux se disent que personne n'ira fouiner à la cave. Que personne ne viendra avec une lampe, que ça fait peur etc. Au programme dans cette jolie cave : plein de dossiers tous plus sinistres les uns que les autres (odeur de papier en décomposition incluse) et divers objets probablement utilisés par les patients : raquettes de tennis, jeu de boules… Le clou du spectacle, bien que petit : une magnifique boite de Malabars goût cola (les meilleurs). |
Ci-dessous, une lettre envoyée à une Infirmière ayant travaillé sur place. Juste après l'image, une retranscription du poème. Le courrier a été écrit en 1913. Ça fait très bizarre de voir un courrier de ce genre, et c'est assez beau de voir un document aussi bien écrit (comme presque tous les documents que j'ai pu voir sur place, et datant de cette époque). |
Sur le Pérou Le 10 Avril 1913 «Le bouquet de Marguerite» Dans un pot blanc, à large bord, Elles trempaient toutes leur tige raidissante, Elle se montrait proprette et bien mise, Fille de dévouement, magistrale beauté, Dis-moi, n’aurais-tu pas autour des rideaux blancs, Qu’avez-vous répondu à la muette
pensée ? Et votre œil s’allumait, et vos joues s’empourpraient
; Puis vous regardiez par la fenêtre close, Vous souriiez alors divinement, ma sœur. Mais la malade alors se releva guérie ; |
La phrase au tout début de ce poème («Sur le Pérou») m'a toujours intrigué. C’était quoi ce Pérou ? Octobre 2016, je reçois un mail d’un certain Benoit, spécialiste en manuscrits ancien, qui m’apprends que ce «Pérou» est tout simplement… un bateau ! |
Sur place, un autre bâtiment, lui aussi assez vide, mais semblable à l’autre : de petits objets sympathiques à quelques endroits : un poster du film Ghost, une vieille télé, un vieux téléphone, des traversins… Certaines pièces bien que vides sont assez apaisantes du fait de la tonalité verte donnée par la végétation à l’extérieur. |