Cette page présente un parc d’attraction abandonné visité en 2015 et figurant dans mon livre «Urbex, 50 lieux Secrets et Abandonnés en France», paru en 2016. Son nom dans le livre : «Le Parc du Labyrinthe». Le lieu où se situait le parc fut repris en 2021 et possède aujourd’hui une nouvelle vocation (j’en parle plus bas). Cette page a donc pour but de vous informer que, comme pour le Château Burrus (un lieu désormais réhabilité) il ne sert à rien de tenter de tenter de visiter le «Parc du Labyrinthe» : il n’existe plus. Je peux également donner son vrai nom : «Fami Parc».

Fami P.A.R.C ("Parc d'Attractions Récréation du Château") était un parc d'attractions localisé dans la forêt de Nonville (Seine-et-Marne). Le parc proposait une vingtaine d'attractions et de jeux. Ouvert en 1996, il était ouvert d’avril à septembre, de 10h30 à 19h. Fami Parc ferma ses portes en 2013. Pour plus d’informations sur les attractions que l’on pouvait trouver à Fami Parc, rendez-vous sur cette page. Ci-dessous, la brochure du parc (pdf à télécharger ici).

Niveau archives, on trouve encore pas mal de choses : des vidéos sur Youtube mais aussi pas mal de photos dans Google Images. Ci-dessous, le plan de Fami Parc, tiré de la brochure.

Ci-dessous, des vues aériennes montrant le lieu de 2003 à 2012, quand le lieu était actif :







Ci-dessous, des vues aériennes montrant le lieu en 2014 et 2015, quand il était abandonné :



Ci-dessous des vues aériennes datant de 2017, 2018 et 2020, montrant le lieu de nouveau actif :





Comme je le dis en début de page, le lieu où était situé Fami Parc est actif : «Le Clos de Nonville» est depuis 2021 un lieu de production maraîchère, arboricole et viticole. Le site propose également des solutions d’hébergements et d’évènementiel. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site du Clos de Nonville, ou cliquez sur l’image ci-dessous. J’en profite pour remercier Françoise Galois qui m’a informé de la nouvelle vocation du lieu.

Retour en 2015 : c’est à cette époque (deux ans après la fermeture de Fami Parc) que Baptiste, un camarade d’exploration, me propose d’aller visiter un parc d’attraction à l’abandon. A l’époque je ne sais rien du site, ni son nom, ni son histoire. C’est donc une surprise totale que de se rendre sur place. Après quelques pas en forêt, la découverte du lieu est on ne peut plus bucolique : impossible de ressentir le moindre stress en étant accueilli par ce charmant étang où vivent oies et canards. Voici des photos du lac, où (d’après la brochure vue plus haut) il était possible de faire un tour en barque.













Nous nous dirigeons vers le premier bâtiment, situé à quelques pas de là. Il s’agit de l’ancienne boutique de souvenirs, qui est fermée. Nous ne nous attardons pas devant et continuons notre promenade. Passant au-dessus d’un petit ruisseau je distingue un panneau «sens interdit» au fond de l’eau. Le panneau étant sous l’eau, j’en conclus que nous pouvons continuer notre visite…





Quelques pas dans l’herbe plus loin, nous arrivons à l’ancien parking, désert et recouvert d’herbe. Curieuse vision que ces poteaux colorés délimitant les limites du parc. L’espace d’un instant je pense à la série «LOST» et ces fameux poteaux ceinturant le camp des «Autres»...



Baptiste et moi arrivons alors aux caisses, en l’occurrence deux cabanons turquoise plutôt jolis, dont la base est envahie par la végétation. Le nom Fami Parc est encore lisible, ainsi qu’un dessin représentant un chevreuil, probablement la mascotte du parc. Un des deux cabanons est ouvert. A l’intérieur, il ne reste plus grand-chose si ce n’est un téléphone recouvert de toiles d’araignées, parfait pour une photo typiquement «exploration urbaine».











Après être entré dans le parc au niveau de l’étang et ressorti pour revenir aux caisses, nous entrons à nouveau dans Fami Parc, par l’entrée officielle cette fois. A ce stade nous nous demandons si le parc est gardienné, mais il semble que le lieu soit totalement désert. C’est donc avec une grande sérénité que nous nous engageons «officiellement» dans le parc, sans avoir payé, grand moment d’adrénaline !





Après une petite minute de marche nous découvrons ce qui reste de l’attraction «Splash Battle» (nouveauté de 2012 selon la brochure vue en début de page) Si le lieu n’est pas à proprement aussi spectaculaire que le défunt Dreamland c’est tout de même fascinant d’évoluer ici, surtout sous un magnifique soleil qui anesthésie tout le stress que l’on pourrait éprouver en visitant un lieu à l’abandon.





Un peu plus loin nous tombons sur… une grenouille géante ! Quel était son but ? Simple élément de décoration ? Il semble que oui. Je ne résiste pas à l’envie de prendre Baptiste en photo alors qu’il se trouve devant le curieux batracien, histoire que l’on se rende mieux compte de la taille du bestiau.







Un grand barnum s’offre à notre regard. Si l’on se réfère à la brochure, c’est ici qu’étaient présentes les attractions «Le Mini Pirate» et «Les Tasses». Lors de notre visite en 2015 le lieu servait de stockage à du matériel agricole, mais on y trouvait aussi des bancs et une barque. Sur la première photo ci-dessous on voit un bassin au milieu duquel trône un empilement de pierres. J’imagine qu’il était là bien avant que Fami Parc s’installe sur place. Nous le verrons de plus près un peu plus loin.





Nous dirigeant à l’opposé des barnums, nous découvrons une attraction toujours présente : «Le Labyrinthe». En temps normal, un labyrinthe est déjà fascinant en soi, mais alors en explorer un dans un parc d’attraction abandonné, c’est vraiment chouette. Chouette, mais… Il faut bien reconnaître que celui-ci est un peu cheap. Les «murs» du labyrinthe sont de simples palissades de bois enchevêtrées absolument pas esthétiques. On est très loin de celui de Disneyland Paris.

Autre aspect un peu cheap : à certains endroits, un treillis de camouflage a été simplement posé sur la palissade, pour faire un peu croire à de la végétation… Pour parfaire le tableau étrange de ce labyrinthe, des personnages en 2D sont présents à divers endroits, probablement pour surprendre les enfants au détour d’un virage. Cet étrange labyrinthe est pourtant intéressant, puisque c’est la seule «attraction» toujours présente lors de notre visite. Et c’est donc pour cela que je le nommerai «Parc du Labyrinthe» dans mon livre de 2016.

















Ci-dessous le dessin figurant dans le livre «Urbex» :

Quelques pas plus loin nous tombons sur un petit bassin, qui lui aussi devait sûrement être là avant que Fami Parc ne s’installe. Sur la brochure il semblerait que c’est ici qu’était située l’attraction «Les Mini Pédalos». Les palettes disposées à l’entrée du bassin renforcent cette hypothèse. Me promenant autour du bassin je remarque quelque chose de très beau : une sculpture de deux lézards (probablement en béton) se dorant au soleil. Sur la première photo ci-dessous on voit au loin la boutique de souvenirs aperçue en début de visite.





Marche arrière, nous revenons vers le bassin où est situé le grand monticule de pierres, qui était très probablement une fontaine :

Ci-dessous, après être passés devant un portique pour enfants envahi par les hautes herbes, nous visitons le barnum situé en face de celui abritant du matériel agricole. C’est ici qu’étaient localisées «Le Sucrier», «Le Champignon» et la «Mini-Roue». Mais lors de notre visite en 2015 il ne restait plus que «Le Sucrier», ainsi que de nombreuses poubelles rassemblées ici…











La visite continue avec ce qui reste de l’attraction nommée «Les tacots et les années 1900». Structures en bois pourrissant, pneus éparpillés un peu partout, l’endroit fait peine à voir. Curiosité tout de même : dans une remise non loin de l’attraction nous découvrons un des tacots ! Cette attraction avait-elle du succès ? Aucune idée.










Nous nous dirigeons vers le château et constatons qu’il est fermé de partout. La visite de Fami Parc semble finie… Ce fut une visite particulière, pas la plus intéressante du monde, mais sympathique vu la météo et le côté bucolique du site. Surprise en nous dirigeant vers la sortie, nous tombons sur… un magnifique paon ! Vit-il ici en liberté ? Mystère. En tout cas c’est sur cette jolie rencontre que se termine cette visite.