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Important
: Pour des raisons de confidentialité, de conservation, de sécurité
(etc) je ne donnerais pas la localisation de cet endroit. Merci de votre
compréhension.
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Important
: cette page présente des photos d’un lieu visité en 2015, et sauvé
la même année par des bénévoles, dont
la page Facebook se trouve ici. Le lieu peut toujours se visiter
ou être utilisé pour des shootings, et pour cela une seule solution
: contacter
la page Facebook. Evidemment, si ce lieu a été sauvé, cela implique
de ne plus tenter de le visiter comme si ce lieu était à l’abandon.
Merci de le rayer de votre carte de lieux à visiter, et si vous pouvez
faire passer le message autour de vous c’est chouette. Ci-dessous, le
texte de ma visite de 2015, contenant des photos montrant le lieu AVANT
son sauvetage. Pardon de me répéter, mais le lieu n’est PLUS comme ça
depuis 2015. Pour voir à quoi ressemble le lieu aujourd’hui, rendez-vous
sur la page Facebook. Merci de votre compréhension.
Visite particulière que cette «Demeure aux Coquillages». Particulière à plusieurs niveaux : il pleuvait pas mal ce dimanche matin, assez pour être heureux d’avoir pris des bottes pour pouvoir marcher tranquillement sur la pelouse détrempée en sentant ses pieds (et ses chaussettes) au chaud, bien au chaud. Autre chose particulière : c’est la première fois en plus de quinze années d’exploration (nous sommes en 2015) que je visite un lieu ne comportant aucun tags. Pas grafs non plus, et à part un parquet endommagé au rez-de-chaussée, aucune dégradation volontaire. Presque comme si nous étions les premiers à entrer dans un manoir qui n’aurait jamais été visité depuis… Depuis bien la fin des années 90 au vu des documents trouvés sur place. La visite commence par un salon (vide) dont le parquet a été endommagé, ou volé. C’est la seule pièce dans un si mauvais état, et son intérêt n’étant pas vraiment élevé, je ne l’ai pas photographié. Juste à coté, cependant, il y a une autre pièce vide, enfin pas si vide, puisqu’elle contient un pauvre piano très détérioré. La pièce étant dans le noir complet à cause des volets fermés, c’est par un séance bougies qui débute cette visite. |
Continuant
à explorer le rez-de-chaussée, c’est vers la cuisine que nos pas nous
mènent. Entendant des voix (et surtout, des bruits de clic-clic d’appareil
photo) nous voyons que nous ne sommes pas seuls dans le bâtiment : d’autres
explorateurs sont là. Le temps d’un rapide coucou, c’est la cuisine
que nous découvrons. Surprise : il reste encore beaucoup de choses,
comme on peut le voir ci-dessous. |
Dans
la cuisine, une porte mène à une autre cuisine, cette fois plus petite,
et visiblement bien plus ancienne. Comme dans la cuisine d’avant, il
y a un frigo, contenant ici un jus de tomate datant de 2005. Laissée
par les propriétaires ou d’autres explorateurs ? Si le lieu est visité
depuis (au moins) 2005 c’est assez fou que le lieu soit aussi bien conservé. |
Une
fois la cuisine visitée, direction l’étage via un escalier qui craque... |
Le
premier étage, assez vaste, contient pas mal de pièces plus ou moins
jolies, et plus ou moins remplies d’objets divers et variés. Juste au-dessus
de la cuisine (visitée plus haut) on découvre ainsi pas mal de pièces
utilisées comme débarras ou local technique. Coté débarras : ancienne
radio, tableaux, photos, télé, canevas de caniche… Côté technique :
outils, outils, et encore des outils, partout. Je n’ai jamais vu autant
de choses aussi vieilles et aussi bien conservées. Un vrai trésor, figé
dans le temps. |
Au
premier étage, comme je le disais un peu avant, il y a aussi de jolies
pièces. Des pièces recouvertes de poussière, beaucoup de poussière,
et surtout de pleines de toiles d’araignées, signe que personne n’y
a jamais touché depuis un petit moment ? Assez incroyable à voir, admirez-moi
ces fauteuils, ce rasoir doré, ces papiers peints… |
A
une poignée, accroché là depuis je ne sais combien d’années, un collier
de coquillages attends sa propriétaire. Il me permet de créer le nom
fictif de ce lieu. Dans une autre pièce, une main en plastique à laquelle
il manque un doigt… |
Continuant
la visite, nous découvrons une autre pièce bien différente : moins jolie,
fonctionnelle au possible, elle semble avoir été habitée dans les années
80 par une personne aimant les comics, Fluide Glacial, Star Trek, le
Nouveau Détective, mais surtout, les motos. Dans un placard trône une
pile de magazines dédiés à ça, une bonne cinquantaine. Mais aussi des
affaires, une paire de chaussures, comme si la personne était partie
en coup de vent. Un lit avec une couverture en fourrure est également
présent, et en bon état. Un départ subit ? |
Direction
le grenier. Là encore, des pièces vides côtoient des pièces remplies
d’objets assez sympathiques. Des malles, des armoires, des vêtements,
et dans une petite pièce, un crucifix (brisé, Jésus étant manchot à
la suite d’un accident) une ancienne machine à coudre, et surtout, une
poupée sans tête. |
Ci-dessous,
la chaise à bascule d'Amityville. Pas la même chaise, mais
la même installation. |
Descendant
du grenier, je retourne vers le grand escalier, assez joli (et casse-gueule
à prendre en photo quand on ne possède pas de grand angle, comme c’est
mon cas en 2015) qui contient une belle fresque, enfin une fresque qui
devait être belle avant que l’humidité ne fasse son travail. |
Sortant de la demeure,
je me dirige vers ce qui semble être une toute petite construction en
briques : surprise, c’est un puits (enfin, ce qu’il en reste). M’apprêtant
à m’en aller, je suis alors surpris de voir qu’à coté il y a un immense
jardin non entretenu depuis des années. Du buis, des arbres variés,
il y a de tout, et même un terrain de tennis complètement impraticable.
Après avoir visité ce jardin, petit moment mignon : sur un muret, m’observant,
un chat pas bien réveillé (on est dimanche matin).
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C’est
tout pour cette visite particulière ? Non ce n’est pas tout, en triant
mes photos j’ai trouvé quelque chose d’étrange : sur une photo, dans
une pièce, il y a deux bougies posées sur une cheminée, face à un miroir.
Chose étrange, le reflet d’une des deux bougies n’apparaît pas. Pourquoi
? Aucune idée, mais ça me file la frousse rien qu’à l’idée de devoir
retourner là-bas pour vérifier ça... |