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L’exploration urbaine consiste à visiter des lieux (très majoritairement) à l’abandon, mais en passant (par hasard) devant cet édifice je ne me voyais pas ne pas faire une page sur ce lieu tant il est photogénique, intéressant, et aussi pour dire les lieux abandonnés ne finissent pas tous rasés, certains sont préservés ! C’est le cas ici avec la «Fosse N°4». Voici le texte figurant sur la pancarte installée à côté du site. Juste après, des photos prises sur place.

«Les premiers traces d’exploitation du charbon au Martinet remontent à 1722. A cette époque, on y creusait des cayats, sorte de puits de quelques mètres de profondeur pour en extraire le charbon dans les veines d’affleurements.»

«Racheté pour la Société Monceau-Fontaine, on passe progressivement à l’exploitation industrielle du charbon suite aux nombreux progrès techniques. De 123 mineurs en 1838 le site occupera 1200 personnes en pleine période d’exploitation. La fermeture de la mine date de 1962, celle de la fabrique d’agglomérés (boulets) de 1978 et le Triage Lavoir Central de la fin des années 70.»

«Le site minier du Martinet faisait partie du Bassin Houiller de Charleroi et de la Basse-Sambre. Le Pays Noir produisait des charbons particulièrement précieux utilisés en sidérurgie, pour d’autres productions métalliques et pour les centrales thermiques. Deux pays figuraient à la pointe de la révolution industrielle : l’Angleterre et la Belgique. Le Pays Noir était en 1865 le premier bassin houiller belge.»

«Les puits de mine étaient reconnaissable à leurs chevalements ou «tours à molette». Les entrées des puits du Martinet sont condamnées par une dalle en béton faisant mention des dates, numéros et profondeurs. La plus profonde est estimée à 972m. Les deux tours à molette, aujourd’hui disparues, actionnaient de gigantesques poulies dans la salle des machines. Ces poulies servaient de guides aux câbles d’extraction au bout desquels étaient accrochés la cage qui véhiculait les mineurs et les wagonnets de charbon.»