Le lieu était-il abandonné ou non ? Pour le savoir il fallait faire une petite reconnaissance. Yxelle et moi décidions alors de passer le portail en bois en mauvais état et descendions le chemin. C’est alors que sur notre droite, en contrebas, nous apercevons un petit bâtiment. C’est une piscine, avec à coté une petite maisonnette. Juste un peu plus loin, un enclos, avec des chevaux.

Le lieu semble abandonné depuis des années : des herbes poussent dans le fond verdâtre de la piscine, le matériel sur place est rouillé…

La visite étant bouclée en deux minutes, nous repartons doucement vers le lieu que nous étions venu explorer, mis un bruit derrière moi attire mon attention. Je me retourne… Une chèvre !

Une petite chèvre toute mignonne (la brune) ainsi qu’une autre, plus grosse (la blanche). En un clin d’œil je repense au fait qu’en pénétrant sur le terrain de la piscine, nous avons vu une clôture électrifiée traînant par terre. Pour empêcher les chèvres d’approcher quand la piscine était utilisée, j’imagine. Aujourd’hui, il semble que le lieu soit le refuge ombragé de ces deux biquettes.

Je m’approche de la blanche, et, apeurée, celle-ci se dresse sur ses deux pattes arrière, chassant l’air avec ses sabots. Tentant une nouvelle approche plus en douceur (en leur tendant des herbes) nous sympathisons alors avec les deux animaux, leur grattant la tête et mes caressant.

J’étais déjà tombé sur divers animaux en explorant des lieux abandonnés (chats, chiens, chevaux) mais rencontrer deux chèvres, voilà une expérience courte, sympathique, et permettant de rapporter des souvenirs photographiques assez uniques.

Par la suite, nous avons découvert que le lieu que nous étions venu explorer était habité malgré son allure sur Google Maps. Pour ce qui est des chèvres, elles appartiennent à l’agriculteur du coin.

N’ayant pas pris mon appareil photo pour ce rapide repérage (il était dans la voiture un peu plus loin) c’est avec mon téléphone que j’ai fait les photos. Un grand merci à Yxelle qui a également fait des photos avec son téléphone, permettant de faire une page de cette petite anecdote à cornes.